Reste à savoir ce que l'on veut. Reste à vouloir ce que l'on
sait. Ce que je sais c'est que je veux de la musique qui m'amuse. Si possible drôle, en tous cas différente. Ninja Tune pour ça c'est de la vraie balle. Un label qui s'emploie à renverser l'idée
de musique et surtout l'idée de musique électronique. Mais que penser de Funky Porcini et de son troisième album? Pas grand-chose à vrai dire. Je suis désolé mais la musique soft jazzo 007
d'ascenceur convient plus aux innombrables clones de Portishead qu'à un groupe supposé exploser mes neurones. AH AH AH AH AAAaaaahhahhahahhhhhahaaaaaaaahhaaaaaaaahaaaaaaahhaaaaaaaahhhaaaa (putain
si on pouvait être payé à la lettre… putain si on pouvait être payé… putain… pu…); Je reprends donc. AH AH ah aH Ha, vous avez cru que j'allais dire du mal de Funky Porcini? J'ai failli. J'aurais
pu me contenter de survoler nonchalamment les morceaux et ne retenir que les deux premiers qui ressemblent à ce que j'ai dis plus haut… Suivez un petit peu. Mais en fait ce tout ch'tit rejeton de
Coldcut se la joue plus fin qu'il n'en a l'air et les clins d'oreilles amusés à l'auditeur foisonnent. La leçon musicale de "Reboot" suivie du bien nommé "123,3,4" et son final jazzy sont un
grand moment de poilade. Reste qu'effectivement, tout ceci est assez léger si l'on considère que certains jazzmen réussissent ce genre de morceaux beaucoup mieux. Et surtout les jouent,
contrairement aux collages de Porcini. L'album est donc plutôt agréable et selon le degré auquel on l'écoute, il peut devenir soit immensément fun, soit radicalement détestable. Ce n'est pas la
mouche de "English Country Music" qui prouvera le contraire.